1 juil. 2012

Si c'était à refaire, Marc Levy

Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier. Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l'Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s'effondre dans une mare de sang. Andrew reprend connaissance le 9 mai 2012… Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage. À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin. De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu'au dénouement… à couper le souffle.
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"La vie n'est pas comme l'un de ces appareils modernes où il suffit d'appuyer sur un bouton pour rejouer le morceau choisi. Pas de retour en arrière possible et certains de nos actes ont des conséquences irréparables."


"-Je vais te faire une confidence, dit Valérie en s'approchant. Lorsque tu t'appelais encore Ben, tu étais bien plus amoureux de moi que je ne l'étais de toi. Mais, lorsque je te regarde dormir la nuit, j'ai l'impression que c'est le contraire. Parfois, je me dis que ça ne marchera pas, que je ne suis pas la femme que tu espérais, que ce mariage n'aura pas lieu et que tu finiras par me quitter. Et tu ne peux pas savoir comme ces pensées me rendent malheureuse.
-Tu te trompes, tu es la femme à laquelle je n'ai jamais cessé de rêver, bien plus qu'à l'idée de devenir journaliste. Si tu crois que je t'ai attendue tout ce temps-là pour te quitter ..."
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Comme pour tous les livres de Marc Levy j'ai adoré : le style de l'auteur dans un premier temps, mais aussi les personnages, l'humour, l'intrigue,... De plus, cette fois il y a deux histoires qui sont en parallèles dans le roman : celle d'Andrew bien sur, mais une de ses enquêtes sur la dictature des années 70 en Argentine. Dès le début du roman on s'imagine à la place d'un personnage qui enquêterai lui aussi la trace du meurtrier d'Andrew.  Tantôt dramatique, comique, une pointe critique sur le journalisme, et même policier, Si c'était à refaire  nous tiens en haleine jusqu'à la fin du roman, une chute étonnante mais que je n'ai pas trop appréciée : trop succincte. 


Je tiens aussi à dire quelques mots sur des commentaires plutôt rabaissant envers l'auteur, que j'ai lu sur Babelio. Certes Marc Levy n'est pas le nouveau Zola, Flaubert ou Maupassant, mais les temps et les codes ont changés, et je trouve que d'avoir écrit 15 livres, tous Best-seller et vendus à travers le monde doit être une preuve suffisante de reconnaissance. Il est évident que ces oeuvres ne s'adressent pas à tous, mais je me vois mal par exemple lire la biographie d'un joueur de foot, ou bien un roman de pure science-fiction avec des aliens et des monstres à toutes pages. Enfin, et je terminerai par là, lorsque vous avez des critiques comme celles présentes sur la couverture, je pense qu'on peut s'abstenir d'écrire que "Marc Levy ?! Non mais c'est de la merde ses livres"  
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